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Nouvelle-Zélande 2017

Quelques données


Pour commencer, voici les quelques chiffres qui représentent mon voyage dans ce magnifique pays (données fournies par le GPS Garmin e-Trex35) :

  • distance parcourue de 2 708 km

  • avec 22 883 m de dénivelé positif

  • réalisée en 53 jours roulés sur 90 jours présents sur le territoire.

Ce qui fait une moyenne de 51 km par jour roulé, moyenne qui tombe à environ 30 km par jour présent sur ces 2 îles du bout du monde... Petite moyenne donc mais qui n'est pas si mal si on part du principe que c'est mon tout premier voyage en vélo en itinérance et que je n'ai pas fait que pédaler ;-) ! ça donne aussi une importante marge de progression !!! Par ailleurs, cela m'a permis de me "faire les jambes", littéralement, et de bien profiter de chaque région traversée et chaque personne  rencontrée !


L'itinéraire


La carte interactive ci-dessous montre le trajet exact, mètre par mètre ! Si vous avez des questions sur les régions traversées en terme d'intérêt, de commodités, ... posez moi vos questions, je serai ravie d'échanger avec vous et de vous répondre au mieux de mes connaissances !



Mon expérience

La Nouvelle-Zélande, un pays "100 % All black"

« 100 % All black ! » ou « 100 % pure New Zealand ! » : ne comprenez pas par ce slogan que tous les néo-zélandais sont supporters de rugby. Comprenez plutôt qu'ils sont tellement fiers d'être néo-zélandais qu'ils indiquent cela dès qu'ils le peuvent, y compris sur la devanture des plus grandes chaines de supermarché.


Ils sont tellement fiers également de leur pays qu'ils veulent en donner une excellente image à travers leur comportement. L'accueil que les "kiwis" m'ont réservé a été extrêmement chaleureux et bienveillant ! Que du bonheur !!! A consommer sans aucune modération ;-) !


Crédits : Elodie Le Breton & Cyril Verstaen
Embarcadère - Coromandel

J'ai découvert une population calme et dynamique au mode de vie plus tranquille et plus simple, dans le bon sens du terme, qu'en Europe. Ceci a rendu le voyage particulièrement agréable et me laisse souvent pensive quant au mode de vie européen et cette envie frénétique d'avoir et faire toujours plus... Cette tranquillité s'accompagne cependant d'un petit manque d'ordre festif à mon goût. En effet, hormis dans les très grandes villes, on entend rarement de la musique dans la rue et les manifestations festives sont rares ou discrètes, y compris en pleine saison estivale et touristique.


Crédits : Elodie Le Breton & Cyril Verstaen
Huka falls - chute d'eau horizontale

J'ai été impressionnée à la fois par la grandeur des paysages et par une "dimension" en altitude beaucoup plus faible qu'en Europe. Le bas des glaciers est à 500 m d'altitude ! Les arbres cessent de pousser aux environs des 700 m d'altitude, ... !


A la hauteur des forces naturelles à l'oeuvre dans ce pays, la volonté des kiwis est sans faille. Peu importe leur âge, leur condition physique ou autre, quand ils veulent faire quelque chose, ils le font, ils s'en donnent les moyens. Deux exemples fantastiques pour illustrer mes propos :

  • une femme de 56 ans, n'ayant pour ainsi dire quasiment jamais fait de vélo jusque là, se lance joyeusement le défi de participer à la course VTT néo-zélandaise qui consiste à parcourir 3 000 km en 1 mois...

  • une femme à la retraite, dont le peps peut faire des envieux chez les plus jeunes d'entre nous, s'est mise à apprendre à jouer du piano à l'âge honorable de 74 ans...

Ils n’ont pas peur de se lancer ! Ils y croient humblement ! Je trouve cela particulièrement inspirant !!!


Crédits : Elodie Le Breton & Cyril Verstaen
Greytown area - Sud de l'île du Nord NZ

Un pays propre et rangé s'est découvert à moi, une nature plus si sauvage que ça... En effet, le pays peut être qualifié de "naturel" dans le sens où il y a peu de grandes villes, peu de hauts gratte-ciels et beaucoup de grands espaces verts. Cependant, la NZ initialement recouverte de forêts et sans aucune présence de mammifères (y compris humaine) a été à 70% défrichée pour permettre les cultures et l’élevage. En dehors des parcs nationaux, cette nature est clôturée et hyper entretenue (tout est taillé, désherbé, ...). La nature est bien présente mais plus beaucoup sous sa forme sauvage.

Les endroits qui restent encore assez facilement accessibles sont les abords des rivières, les plages et les parcs nationaux. Dans ces derniers, la nature est plus libre mais des « autoroutes à piétons » ont été créées un peu partout pour vous indiquer où aller afin que d'évitiez d'endommager ou de perturber l'écosystème présent... On comprend facilement l'utilité mais le charme est parfois un peu rompu... Il est difficile, voire impossible selon les endroits, d'improviser une balade en forêt ou à la montagne et il est clairement interdit de faire du camping sauvage... L’aventure sauvage est donc limitée…


Cette nature est devenue un emblème pour une exploitation touristique clairement orientée vers l'argent. Le camping basique est rendu quasi inaccessible et les activités sportives réservées aux plus riches des touristes. La nature est devenue un business : quasi chaque phénomène naturel est privatisé et donc payant. On vous demandera également de réserver pour grimper l'un des volcans, même sans guide, cette fois-ci gratuitement, le but étant juste de contrôler qui se trouve dans le parc. Vous trouverez donc facilement des sites d'information touristiques bien fournis. Attention cependant, car certains profitent de la naïveté des touristes en se faisant des marges parfois exorbitantes sur les prix des réservations qu'ils se feront un plaisir de faire pour vous. Certains pourraient également avoir envie de vous orienter vers les services les plus rentables pour la NZ mais pas forcément vers ce que vous souhaitez.

Moralité, avant de faire une réservation dans un site en ligne, renseignez-vous au préalable, sur internet et auprès des habitants !


Crédits : Elodie Le Breton & Cyril Verstaen
Franz Joseph Glacier - Côte ouest de l'île du sud de la NZ

Cette exploitation touristique est défendue comme étant un choix écologique, le fait de faire payer tendrait à rendre les touristes plus respectueux de l'environnement et des installations mises à disposition, mais cela semble également pallier la richesse amenée par l'agriculture et l'élevage qui montrent aujourd'hui des signes de faiblesse.

En effet, cette ressource économique est mise à mal par la sécheresse qui semble s'installer depuis quelques années dans certaines régions. Difficile à croire compte tenu du nombre d’heures passées sous la pluie mais c'est pourtant un problème bien réel. Le niveau des rivières n'est quant à lui pas forcément révélateur de la sécheresse. Les rivières peuvent sembler à sec, ou presque, mais leur lit est tellement plat et la montée des eaux tellement rapide à chaque pluie conséquente que l'eau choisit son chemin d'une fois à l'autre ! Même si le niveau d'humidité reste impressionnant, y compris pour quelqu'un vivant en Belgique, même si les forêts sont luxuriantes, ne vous y trompez pas, le réchauffement climatique fait son oeuvre également dans ce pays du bout du monde. En voilà pour preuves : les glaciers qui fondent à vue d'oeil et les problèmes de santé liés au trou dans la couche d'ozone...


Crédits : Elodie Le Breton & Cyril Verstaen
Kiwi fruits

L'élevage et l'agriculture ont beau être une ressource très importante pour la NZ (agneau / mouton, saumon, kiwi fruit...), il n'en est pas plus facile de manger local. En effet, les meilleurs produits sont exportés tandis que le « bas de gamme » est gardé pour la population néo-zélandaise, quitte même à importer ! Les kiwis italiens importés sont souvent vendus moins chers que les néo-zélandais... Il semblerait que ce soit un problème mondial mais je viens seulement d'en prendre la mesure...


Un autre aspect qui m'a surprise après avoir traversé quelques villes et villages. Etant d'origine européenne, on s'attend à rencontrer des traces historiques, comme des ruines ou des vieux bâtiments. Si vous êtes passionnés, vous risquez d'être déçus... En effet, les kiwis ont une histoire assez récente qui remonte à l'arrivée des Maoris à partir du VIIIème siècle. Ce peuple à la culture orale n'est pas un peuple bâtisseur et laisse donc peu de traces. De même, les phénomènes climatiques sont tellement extrêmes et fréquents qu'ils détruisent les constructions humaines très régulièrement. A méditer !!!


En visitant la NZ, vous découvrirez un pays certes jeune et en pleine construction mais dont l'identité existe bel et bien !


Chaleureux remerciements

Crédits : Elodie Le Breton & Cyril Verstaen
Merci - Tauranga beach - Île du Nord NZ

Merci à toutes celles et tous ceux qui m'ont si chaleureusement accueillie, hébergée, aidée, soutenue, conseillée... Merci à celles et ceux avec qui j'ai partagé un moment agréable, qui m'ont fait partager un bout de leur vie, découvrir leur région et leur culture, ... Merci à celles et ceux avec qui j'ai discuté quelques minutes au bord de la route et partagé des expériences de vie, ...

MERCI à vous tous/tes qui ont croisé ma route, pour ces magnifiques rencontres que je ne suis pas prête d'oublier et qui donnent tout son sens à mon voyage !!!

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